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Saidi: le projet de la loi de finances n’est pas optimiste (Vidéo)

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Ridha Saidi, dirigeant au mouvement Ennahdha, a assuré aujourd’hui, lundi 17 octobre 2016 que le conseil de la choura du parti a examiné comme les neuf partis ayant signé le document de Carthage, les grandes lignes du projet de loi de Finances.


«Le projet de loi de Finances n’a fait que gérer la situation et il n’est pas optimiste. La ministre des Finances et  ses adjoints me font pitié car leur tâche était difficile. En plus, le projet doit être plus cohérent entre ce qui est faisable ou pas", déclare-t-il


Ridha Saidi a noté aussi que les sociétés confisquées peuvent aussi permettre de gagner 400 millions de dinars. Mais, le corps politique doit soutenir l’action juridique pour liquider ces sociétés. Il y a des achats secondaires qui peuvent être reportés et permettre d’alléger les charges des dépenses du pays. Le chiffre avancé autour de la capacité d’exécution des grands projets n’est pas réaliste, a ajouté Ridha Saidi.


L’idéal selon Ridha Saidi est d’assurer une justice fiscale afin de permettre plus d’égalité entre tous les citoyens. La police fiscale, la levée du secret bancaire et d’autres mesures visent ce principe. Tous les corps de métiers doivent déclarer correctement leurs revenus. En plus les grands projets de l’Etat peuvent être financés en partie par le secteur privé.


Crédit du Qatar


Ridha Saidi a indiqué que selon des sources, les efforts diplomatiques ont permis de reporter le remboursement du crédit accordé par le Qatar en 2012.


D’un autre côté Saidi a rappelé que le conseil de la Choura a appelé à partager les responsabilités et le poids des impôts. La semaine prochaine, une conférence sera organisée pour présenter  la position finale du parti par rapport au projet de loi de finances et du budget de l’Etat pour l’exercice 2017, a-t-il indiqué.


Selon une première lecture, le crédit accordé par le Qatar peut être réorienté vers des projets de développement. D’un autre côté, les revenus des impôts sont très faibles. Le projet espère une croissance des revenus fiscaux de 200 millions de dinars, mais avec des mesures plus importantes surtout au niveau de la douane, il y a une possibilité de gagner 400 millions de dinars. Il faut prendre soin du port de Rades pour augmenter les revenus des impôts et combattre la contrebande.


Police fiscale


La création d’une police fiscale est une mesure importante qui aura des effets bénéfiques sur l’accélération de l’encaissement des revenus fiscaux. Les experts de la banque mondiale ont noté dans un rapport qu’il faut des combattants et des ninjas pour permettre l’encaissement des impôts en Tunisie, a conclu Ridha Saidi.
 

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